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29/08/2015

Le Frere Fabien et le jeune Alexis

« Mais le grand résultat de cette campagne, c’était pour lui le rayon divin qui avait pénétré dans son âme à la vue de la mission de Gambier, rayon dont la clarté toujours croissante allait illuminer sa vie tout entière et lui découvrir la voie droite où Dieu lui-même guide ses élus.  »

In Charles Daniel, s.j.,
Alexis Clerc, marin jésuite et otage de la commune  fusillé à la Roquette, le 24 mai 1871.

 

Nous avons trouvé le texte suivant dans La semaine religieuse du Diocèse de Rouen. (12e année, n°27, Samedi 6 juillet 1878.). Ce bulletin revient sur la vie du frère Fabien (né Joseph Costes dans le siècle) décédé le 6 mai 1878. Joseph Costes rejoint la Congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie (la maison mère se trouvant à Paris, rue Picpus[i]). De là, il fût envoyé en mission dans les Maldives, aux îles Gambier.

Rencontra-t-il personnellement le jeune lieutenant de marine Alexis Clerc, lors de l’escale de la Triomphante, en 1842 ? Rien d’officiel  ce sujet. Mais le jeune Alexis en gardera un souvenir brûlant et, selon son biographe, Charles Daniel, « on l’a entendu souvent depuis rapporter à cette date le travail longtemps secret de sa conversion, qui aboutira, sur une autre plage, quatre années plus tard. »

Le récit de La semaine religieuse du Diocèse de Rouen est pour cela très intéressant car il offre une approche différente de celle de Charles Daniel et qui la complète heureusement.

 

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MISSIONNAIRE ET MARTYR.

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Les Pères de la Congrégation des Sacrés-Cœurs, dans le dernier numéro de leurs Annales, consacrent une notice biographique au F. Fabien Costes, qui a vécu de longues années et est mort pieusement, le 6 mai 1878, dans la mission des îles Gambier.

F. Fabien a collaboré à la conversion des anthropophages qui peuplaient ces îles, et leur a enseigné plusieurs des arts de la civilisation ; il a de plus, pour sa part et à son insu, jeté les premières semences de la vie chrétienne dans l’âme d’un jeune marin français, devenu plus tard religieux de la Compagnie de Jésus et martyr sous la Commune. C’est le P. Alexis Clerc.

L’humble Frère et le Martyr sont de cette race que l’on n’a pu, jusqu’à présent, détruire parmi nous, et qui, nous l’espérons, survivra aux efforts de l’impiété. Puisque ces deux âmes se sont rencontrées un jour, réunissons ici leurs noms et leur souvenir.

Joseph Costes exerçait l’état de menuisier dans la ville de Millau, l’une des sous-préfectures du département de l’Aveyron. Il songeait à partir pour faire son tour de France, lorsque, vers 1830, il est appelé à Mende, dans la maison de l’Adoration. Des travaux considérables de menuiserie y réclamaient un ouvrier laborieux et habile. Costes possédait à merveille ces deux qualités ; il était de plus très-bon chrétien. Le vénérable religieux qui gouvernait la maison de l’Adoration à Mende, le R. P. François Régis, avait cette intuition des âmes que Dieu a souvent donnée à ses serviteurs.

Il ne tarda pas à comprendre que Joseph Costes était plus qu’un ouvrier vulgaire. « Mon ami, lui dit-il, je crois que vous êtes fait pour notre Congrégation. — Oh ! non, monsieur, répondit le jeune homme, je viens seulement pour gagner un peu d’argent. — Vous pourrez gagner votre argent, répliqua le Père ; mais cela ne vous empêchera pas un jour d’être des nôtres. »

De fait, Dieu parla à son âme ; et lorsqu’on le pressa de toucher le salaire de son travail, il répondit que, loin de rien recevoir, il demandait humblement qu’on voulût bien lui permettre de s’offrir lui-même.

On éprouva sa vocation. Le temps venu, il put faire ses résolutions, et prit le nom de F. Fabien. De Mende, où il était resté jusqu’alors, il partit pour la maison-mère, rue de Picpus, à Paris, et fut admis à la profession religieuse le 11 avril 1833.

Au sortir de ce grand acte, par lequel il s’était engagé à Dieu et dévoué au culte des Sacrés Cœurs, F. Fabien fut désigné pour la mission des îles Gambier. Il y accompagna Mgr Étienne Rouchouze, évêque de Nilopolis et vicaire apostolique de l’Océanie Orientale, qui venait de recevoir à Rome la consécration épiscopale. Deux prêtres et deux autres frères de Picpus partaient en même temps, ainsi qu’un très-pieux séculier, M. de la Tour de Clamouze, ancien instituteur à Mende. M. de la Tour était digne, par sa vertu et ses connaissances variées, d’être associé aux religieux dont il allait devenir le dévoué et très-utile auxiliaire.

Cette troupe apostolique avait été précédée par deux Pères appartenant, eux aussi, à la Congrégation des Sacrés-Cœurs, MM. Caret et Honoré Laval. En quelle situation morale et matérielle avaient-ils trouvé les naturels des îles Gambier ? Ces pauvres idolâtres allaient nus, avaient l’habitude des vices les plus honteux, se livraient aux actes les plus atroces de l’anthropophagie. Une corvette anglaise, deux ans avant l’arrivée des Pères, relâcha aux îles Gambier pour y faire de l’eau ; le lieutenant et un matelot furent pris, tués et mangés. MM. Caret et Laval durent, à leur entrée sur cette terre de la cruauté et du vice, sauvegarder moins encore leur vie que leur vertu. Réjouis par la venue du F. Fabien et de M. de la Tour, ils se mirent avec une ardeur croissante à prêcher la bonne nouvelle, à arracher les âmes au démon, et, par la grâce du Baptême et l’Eucharistie, ils constituèrent sur ces bords, jusque-là inhospitaliers, une chrétienté où fleurirent, avec l’instruction, la piété, la mansuétude, l’intégrité des mœurs. Pendant ce temps, F. Fabien et M. de la Tour bâtissaient des églises et apprenaient aux naturels à cultiver la terre. C’était une transformation qui devait bientôt exciter l’étonnement des officiers et des matelots de la corvette française la Triomphante.

Ceux-ci abordèrent aux îles Gambier dans le courant de l’année 1842.

Parmi eux était un jeune aspirant de 1re classe. Il était né à Paris le 12 décembre 1819, avait fait ses études dans l’Université, et couronné ses travaux scolaires en subissant avec succès les examens de l’École polytechnique. Il se nommait Alexis Clerc.

Son éducation religieuse avait été complètement négligée par ses maîtres aussi bien que par son père, engagé dans les idées libérales de 1789. Sans ressentir aucune aversion contre l’Église et ses dogmes, Alexis Clerc vivait en dehors des principes et des sentiments chrétiens. Dans un grand péril qui avait mis sa vie en danger, il n’avait pas même eu la pensée de Dieu.

Telles étaient ses dispositions, lorsque son vaisseau toucha aux îles Gambier. Il en connaissait les habitants comme étant les plus sauvages et les plus sanguinaires de l’Océanie. Quelle ne fut pas sa surprise en trouvant un peuple doux, chaste, appliqué aux arts utiles !

Une belle église bâtie avec d’énormes blocs de corail que les indigènes allaient arracher aux entrailles de la mer, à cinq lieues des côtes, s’élevait à Mangaréva, la plus grande des quatre îles qui forment l’archipel de Gambier. Les architectes et les constructeurs de cet édifice étaient de pauvres religieux, aidés de leurs néophytes. C’était, pour une large part, l’œuvre du F. Fabien.

Fût-on fils de son siècle, si l’on n’a pas le parti pris de dédaigner tout ce que la religion fait et inspire, on se sent pris de respect à la vue d’un spectacle comme celui que contemplait l’équipage de la Triomphante.

Alexis Clerc ne put voir l’œuvre des missionnaires sans en ressentir une impression secrète. Il en fit part à son père dans une lettre dont voici quelques fragments :

« De Valparaiso, nous sommes allés aux îles Gambier... Deux missionnaires français s’y établirent, il y a huit ans (vers 1834), avec deux ouvriers. Ils apprirent la langue. Par les bons conseils qu’ils leur donnèrent et par leur conduite ils s’acquirent l’estime et l’affection des sauvages ; alors ils essayèrent de les convertir et de les civiliser. Il est impossible de concevoir par quels prodiges de dévouement et à quel point ils ont atteint ce but. Les naturels maintenant sont tous chrétiens ; ils sont honnêtes, bons, laborieux et très-religieux.

« Le grand prêtre, qui avait égorgé les Anglais, fut un des premiers convertis... Le roi fut plus difficile, mais il y vint, puis tout le peuple.

« Maintenant les enfants vont à l’école : il y en a deux , une pour les filles, l’autre pour les garçons. Ils y apprennent à lire, à écrire, à compter ; on leur enseigne la religion, surtout les bons principes. Les garçons y ajoutent le latin.

« Le coton vient en abondance dans ces îles. On leur a appris à le filer, à le tisser, à en faire des habits : tous les habitants sont vêtus…

« Nous passâmes trois jours dans cet heureux pays, entre autres un dimanche qui était une grande fête. Tout l’état-major, officiers, élèves et la compagnie de débarquement en armes, assista à la messe. L’église était pleine d’un peuple immense qui chantait, dans la langue du pays, une prière que les missionnaires leur ont composée. Cette harmonie simple, pleine de contrastes, me produisit une impression, comme je n’en ai pas ressenti…

« Après la messe, les missionnaires nous firent déjeuner chez eux avec le roi et le grand-prêtre. Un repas frugal nous fut offert, mais d’un si bon cœur !... Quel beau dévouement, mais quelle récompense dans un pareil résultat ! Je croyais rêver, et voir la réalité d’un chapitre des Natchez. »

Il y vit mieux qu’une brillante peinture sortie de l’imagination de Chateaubriand. Ce grand spectacle resta dans son âme, et plus tard il rapportera à cette date le travail longtemps secret de sa conversion.

Son retour à Dieu aboutit quatre ans plus tard, sur la côte africaine du Gabon.

D’indifférent en matière religieuse devenu croyant ; de croyant, chrétien fervent et zélé ; de chrétien, prêtre et membre de la Compagnie de Jésus, Alexis Clerc, en 1870, se trouvait à l’école préparatoire de Sainte-Geneviève à Paris, où précédemment il avait initié nos futurs officiers de marine à la science que l’École polytechnique lui avait apprise. Ce fut là que les fils égarés d’une génération qui a redit à satiété : Nous sommes la science, sont venus prendre, dans la personne d’Alexis Clerc, le marin serviteur de la patrie, le savant formé dans la première de nos écoles, l’homme du devoir et du sacrifice. Cet homme, il est vrai, portait la livrée de Jésus-Christ : il était religieux et prêtre. A ces titres, il fut saisi, jeté dans les cachots, demeure ordinaire du crime ; le 24 mai 1871, la Commune en fit un martyr.

Pendant ce temps, les Pères et les Frères des Sacrés-Cœurs vivaient toujours, parmi les anciens anthropophages de l’archipel de Gambier, comme au sein d’une famille paisible et unie.

C’est dans ce centre où l’Evangile a fait fleurir la vertu et qui donne des leçons d’humanité et de mansuétude à nos vieilles civilisations, retombées dans la barbarie parce qu’elles ont chassé Dieu, que l’humble menuisier de Millau, F. Fabien, devenu l’un des artisans de la grande œuvre accomplie aux îles Gambier, a vu s’écouler tranquillement les dernières années de sa vie d’apôtre.

« Sa piété simple et franche, racontent les Annales des Sacrés-Cœurs, allait droit au bon Dieu. Aussi faisait-il l’édification de tous les insulaires. L’un d’eux disait un jour que le F. Fabien était une des colonnes de la chrétienté à Mangaréva ; qu’il suffisait de le voir soit à l’église, soit au dehors, pour être fortifié dans la pratique de la religion. »

Il est mort dans la paix, s’en allant avec confiance vers le Dieu qui réserve des couronnes aux plus humbles de ses serviteurs, comme il décerne des palmes à ses martyrs.

 

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La Cathédrale de Mangareva aujourd'hui

Addenda :

 http://www.cathedraledepapeete.com/pages/histoire-de-la-paroisse/histoire-generale/biographie-du-clerge/bio-bibliographie-c.html

 

COSTES Joseph (Fr fabien, s.s.c.c.)

COSTES, Joseph (Frère Fabien). (1796-1878). - Né le 13 floréal de l’An IV (2 mai 1796) à Ceyrac (Aveyron). Menuisier à Milhau, il rêve de faire son tour de France, comme compagnon. Profès chez les Pères des Sacrés-Cœurs le 11 avril 1833 ; il fera son tour du monde avec Mgr Rouchouze* qui l'entraîne avec lui en Océanie, jusqu'aux îles Gambier, où il travaillera quarante-trois ans, constructeur de presbytères et d'églises. Il installe une tissanderie où fonctionnèrent quatorze métiers. Il formera des maçons qui construiront sous sa direction l'église d'Aukena et plus tard celle de Papeete. Il est architecte, il est sculpteur, ornant les autels et les tabernacles de « fleurs de nacre » qui émerveillent les visiteurs. Il meurt le 6 mai 1878 à Mangareva.

 

Bibliographie. – Voir une notice biographique le concernant, sous la signature du Père H. Laval* dans les Annales des Sacrés Cœurs, t.4, 1878, p.618-626 ;

 

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SOULIÉ Antoine (Fr Gilbert, s.s.c.c.)

SOULIÉ, Antoine (Frère Gilbert). 1800-1863. - Frère convers picpucien. Originaire de Veyrac (Lot). Profès en 1826. Part pour l'Océanie, du Havre, le 24 octobre 1834. Catéchiste et constructeur. Passera près de trente ans attaché à la mission de Mangareva. On lui doit, avec son compagnon, le Frère Fabien, la formation de bons ouvriers maçons dans l'archipel : « qui conduisent maintenant les autres, l'équerre et le plomb à la main. » On doit aussi aux deux Frères « tous deux ouvriers de grand mérite... » la décoration en nacre du maître-autel de l'église Saint-Michel de Rikitea. « Le maître-autel est remarquable par la délicatesse et par le fini de ses ornements, entièrement formés de nacre de différentes nuances... les ornements figurent de belles grappes de raisins noirs et de raisins blancs, entrelacés de feuilles de vignes parfaitement imitées. Le tabernacle est incrusté de bouquets de roses d'un travail exquis » (Cuzent, Voyage aux îles Gambier, p.55). En 1856, Mgr Jaussen* le fait venir à Tahiti avec une soixantaine de Mangaréviens pour aider à la construction de la cathédrale de Papeete. « Nous payons un juste tribut d'éloges au directeur des travaux, le Frère Gilbert Soulié, lisons-nous dans le Messager de Tahiti (14 décembre 1856), vieillard aussi dévoué que modeste, venu de Mangareva où il réside depuis vingt-deux ans, pour conduire et diriger ses ouvriers, nous disons presque ses enfants ; car ils ont pour lui le respect et l'affection qu'on porte à un père. » Meurt le 6 juillet 1863 aux îles Gambier.

 

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http://m.cathedraledepapeete.com/pages/histoire-de-la-paroisse/histoire-generale/biographie-du-clerge/bio-bibliographie-r.html?version=mobile

 

ROUCHOUZE Mgr Étienne, s.s.c.c.

ROUCHOUZE, Mgr Étienne (1798-1843). - Vicaire apostolique de l'Océanie orientale. Né à Chazeau (Loire) le 28 février 1798. Profès dans la congrégation le 6 décembre 1817. Il est nommé, le 14 juillet 1833, vicaire apostolique de l'Océanie orientale, évêque in partibus de Nilopolis et sacré à Rome, en l'église de la Trinité-des-Monts, par le cardinal Pedicini, préfet de la Propagande, le 22 décembre 1833. Va à Londres se documenter sur la Polynésie. Quitte le Havre, sur la Delphine, le 29 octobre 1834, avec les Pères Maigret* et Cyprien Liausu* ; les frères convers Gilbert Souliè* et Fabien Costes*, et un collaborateur bénévole le vicomte de La Tour de Clamouze*. Après un mois à Valparaiso où il débarque le 19 février 1835, gagne les Gambier où il arrive le 9 mai 1835 par le Peruana. Reçu dans les îles par les Pères Caret* et Laval* et une population en voie de transformation. « Ce que Dieu opère ici tient du prodige. » Participe ou assiste aux grandes séries de baptêmes, aux autodafés des idoles, au renversement des marae, dans les mois qui suivent son arrivée. Pousse à la construction d'églises : la première église en pierre de l'Océanie, Saint-Raphaël d'Aukena, est bénie par lui le 24 octobre 1836. Favorise le développement de l'instruction, de l'agriculture et de la vie religieuse. Le tout avec des moyens matériels dérisoires et dans une pauvreté qui fait rétrospectivement frémir. Prenant souci de ses responsabilités sur toute l'Océanie orientale, il envoie le catéchiste Columban Murphy* à Hawaï en 1835 et, le 6 novembre de la même année, envoie les Pères Caret* et Laval* à Tahiti. Reçoit à Mangareva Mgr Pompalier et les premiers maristes missionnaires qui y passent sur l'Europa, en septembre 1837. L'année suivante, en septembre, accueille Dumont d'Urville* avec l'Astrolabe et la Zélée. Une messe militaire est célébrée qui laisse trace dans l'iconographie du Voyage au Pôle Sud et dans l'Océanie. En 1839, il va aux Marquises sur le Friend pour y installer le Père Baudichon* et cinq autres missionnaires. Quitte l'archipel en mai 1840, sur le navire de guerre français le Pylade et va aux îles Hawaï où un libre accès a été donné aux catholiques. Y reste six mois, puis pousse jusqu'en Europe. D'une grande activité pour sa mission, il obtient de sa congrégation pour l'Océanie - prêtres, frères convers ou religieuses - 24 missionnaires qu'il installe sur un brick-goélette, le Marie-joseph, dont il a fait l'acquisition et il quitte Saint-Malo le 15 décembre 1842. Le navire toucha l'île Sainte-Catherine, sur la côte du Brésil, en février 1843. Jamais plus on ne devait avoir de ses nouvelles, le navire s'étant perdu corps et biens dans des circonstances restées inconnues.

Bibliographie. – Lettre de Monseigneur l'Évêque de Nilopolis, vicaire apostolique de l'Océanie orientale à M. l'abbé Coudrin, supérieur de Picpus, N.-D. de Paix, aux îles Gambier, 27 mai 1835, 3 p., lithographié. - Lettre ... à M. Chrysostome Liausu, préfet apostolique de l'Océanie orientale, N.-D. de Paix, 28 février 1836, 4 p., lithogr. - Lettre ... à son frère Athanase Rouchouze, SS. CC., N.-D. de Paix, 20 avril 1836, 3 p., lithogr. - Les recueils lithographiés des Lettres des Missionnaires des Sacrés-Cœurs, de 1836 à 1840, contiennent des lettres de Mgr Rouchouze. - Voir également les Annales de la Propagation de la Foi, 1836, 1840, 1841. - Sur le sort du Marie Joseph, voir la même publication, 1845, p.151-153.

 

 



[i] Les Frères de la rue Picpus payèrent un lourd tribut lors de la Commune de 1871 lors des massacres de la rue Haxo

Voir : http://www.ssccpicpus.fr/article.asp?contenu_ssrub=Martyr...

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