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15/12/2019

Les RR. PP. Jésuites de la rue de Sèvres

LE MONDE ILLUSTRE, 3 juillet 1880.

 

LES RR. PP. JÉSUITES

de la rue de sèvres

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A l’heure où nous mettons sous presse, une grande émotion règne autour de la maison des PP. Jésuites de la rue de Sèvres, expulsés aujourd’hui 30 juin, entre quatre heures et neuf heures du matin. Le temps nous manque pour représenter les scènes touchantes qui ont accompagné le départ de ces vénérables prêtres. Nous nous bornons donc à publier, à titre d’actualité, l’un des côtés les plus intéressants de l’intérieur de cette communauté : la chapelle dite des otages, où sont les tombes des cinq Jésuites fusillés pendant la Commune, les RR. PP. Clerc, Ducoudray, Bengy, Olivaint, Caubert, et la chambre où se trouvent réunies les reliques et souvenirs de ces malheureuses victimes.

Sur les murs de cette chambre, tendus de noir, sont appliqués de nombreux objets ayant appartenu à ces martyrs ; on remarque surtout deux béquilles ex-voto au P. Caubert ; les lits des PP. Clerc, Ducoudray et Olivaint ; les tables de travail et les chaises des PP. Clerc, Ducoudray, Olivaint et Caubert, ainsi que leurs portraits.

Dans une bibliothèque vitrée sont exposés :

Sur la tablette du haut : la houppelande que le P. Olivaint portait en prison ; le costume que le P. Ducoudray portait en prison et le linge qui a servi à entourer sa tête pour le changer de cercueil ; la statuette que le P. Olivaint avait sur sa table de travail ; le livre dont ce vénérable prêtre s’est servi pendant sa détention ; l’étole du P. Bengy, etc., etc.

Sur la tablette du milieu : la ceinture, le bréviaire et les lunettes du P. Caubert et son mouchoir taché de sang ; les gobelets et les cuillères en bois des PP. Olivaint, Bengy, Ducoudray ; une petite boîte et le sachet du P. Ducoudray qui renfermait les saintes hosties ; le vêtement que portait le P. Bengy quand il fut massacré ;

Sur la tablette inférieure : la ceinture de flanelle du P. Olivaint et son bréviaire à moitié brisé.

Ces pièces, comme toutes les autres parties de la chapelle, sont maintenant sous scellés.

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14/12/2019

Grâces et guérisons extraordinaires (recension) 1878

WOODSTOCK LETTERS

VOL. VII, No 2. – 1 SEPTEMBER 1878

 

Woodstock Letters - Vol VII - No 2 - 1 September 1878.jpg

 

We have received from France a pamphlet of 124 pages (lithograph) with the title, “Grâces et Guérisons Extraordinaires Attribuées à l’intercession des Pères Olivaint, Ducoudray, Caubert , Clerc et de Bengy. ” It contains an account of some thirty most remarkable favors obtained by persons who had invoked the intercession of our martyred brethren. In several cases the attestations of physicians, ecclesiastical superiors, etc. are given in full. We give here one of the briefest, though not one of the most striking of the accounts, that, namely, of the cure of an Augustinian nun at the Hospital of Saint Quentin.

“Through the intercession of Father Olivaint, a miracle was wrought at the Hospital of St. Quentin A religious, Sister St. John, was seized with a cancer in the stomach. It had reached the throat and prevented her from taking any nourishment. She suffered very much. Mr. Cordier, the physician of the hospital, told the Superior that medicine was no longer of any avail to the sufferer, and that nothing short of a miracle could save her.

 “Sister St. John was encouraged by this thought, and addressed herself to Father Olivaint, asking of our good Lord, through his intercession, her cure or her death within eight hours; and the community prayed for the same intention during this time. At the end of eight hours she was wholly cured, and asked to rise.

“The arch-priest was sent for, and, coming immediately, asked Sister St. John whether she felt well enough to chant the Te Deum. She intoned it at once, and sang the whole of it, together with the Magnificat. On the following day she heard Mass in the chapel and received Holy Communion. She went to the refectory with the rest of the community, as if she had never been sick.

“This event gave rise to much excitement at St. Quentin, and many persons went to see Sister St. John.”

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source:

file:///C:/Users/alain/Downloads/wlet_18780901.pdf 


Traduction libre:

Nous avons reçu de France une brochure de 124 pages (lithographie) avec pour titre, Grâces et Guérisons extraordinaires attribuées à l’intercession des Pères Olivaint, Ducoudray, Caubert, Clerc et de Bengy. Il contient un compte-rendu de quelque trente des plus remarquables faveurs obtenues par des personnes qui ont invoqué l’intercession de nos frères martyrs. Dans plusieurs cas, les attestations de médecins, de supérieurs ecclésiastiques, etc., sont données en leur entier. Nous donnons ici un des compte-rendu des plus brefs mais non l’un des plus marquants, de la guérison d’une religieuse Augustinienne à l’Hôpital de Saint Quentin.

« Par l’intercession du Père Olivaint, un miracle s’est produit à l’Hôpital de St. Quentin. Une religieuse, sœur St. Jean, souffrait d’un cancer à l’estomac. Il avait atteint la gorge et l’empêchait de prendre une quelconque nourriture. Elle souffrait vraiment beaucoup. Mr Cordier, le médecin de l’hôpital, dit à la Supérieure que la médecine n’était plus d’aucune utilité pour la souffrante et qu’à moins d’un miracle, rien ne pouvait la sauver.

« Sœur St. Jean fut encouragée par cette pensée et s’adressa elle-même au Père Olivaint, demandant à notre bon Dieu, par son intercession, sa guérison ou sa mort sous huit heures ; et la communauté pria pour la même intention durant ce temps. Au bout des huit heures elle fut complètement guérie et demanda à se lever.

« On alla chercher l’Archevêque qui arriva immédiatement et demanda à sœur St. Jean si elle se sentait assez bien pour chanter le Te Deum. Elle l’entonna aussitôt et le chanta dans son intégralité ainsi que le Magnificat. Dans les jours suivant, elle assista à la messe à la chapelle et reçu la Sainte communion. Elle se rendit au réfectoire avec le reste de la communauté comme si elle n’avait jamais été malade.

« Cet événement a suscité beaucoup d’enthousiasme à St. Quentin et beaucoup de personnes vinrent rendre visite à sœur St. Jean. »