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22/06/2013

VIE DU PERE ALEXIS CLERC PAR CH. DANIEL (préface)

VERSION PDF

ALEXIS CLERC

 

MARIN

 

JÉSUITE ET OTAGE DE LA COMMUNE

fusillé à la Roquette, le 24 mai 1871

 

SIMPLE BIOGRAPHIE

 

————

 

Par le R. P. Charles DANIEL

 

de la Compagnie de Jésus.

 

DEUXIÈME ÉDITION

 

PARIS

EDOUARD BALTENWECK, EDITEUR

successeur de j. albanel

7, rue honoré-chevalier, 7

 

——

 

 

A LA MÉMOIRE

 

du r. p.

 

ARMAND DE PONLEVOY

 

Auteur des Actes de la captivité et de la mort

des RR. PP. P. OLIVAINT, L. DUCOUDRAY, J. CAUBERT,

A. CLERC, A. DE BENGY,

 

De la Compagnie de Jésus.

 

 

 

 

 

 

AU LECTEUR

 

La première édition de ce livre s’étant écoulée en moins de six mois, une nouvelle édition est devenue nécessaire.

Malgré la célérité de travail qui nous était commandée, notre texte a été soigneusement revu et corrigé, mais nullement augmenté, aucun document de valeur n’étant venu s’ajouter à ceux que nous avions déjà mis en œuvre.

En constatant avec joie un succès bien supérieur à son ambition, l’auteur éprouve avant tout le besoin de remercier d’éminents critiques, sans lesquels il ne l’eût jamais obtenu ni aussi prompt, ni aussi complet, notamment M. A. de Pontmartin, dont l’article, fort remarqué, a paru dans la Gazette de France du 3o octobre 1875.

Voilà ce que nous avions à dire au lecteur sur cette nouvelle édition.

 

Paris, 17 janvier 1876.

———

 

PRÉFACE

 

————

 

 

Le Révérend Père de Ponlevoy m’avait confié le soin d’écrire cette Biographie. Je l’ai commencée sous ses yeux et je l’achève sur sa tombe ; je la dédie à sa mémoire. Mais que n’ai-je, pour m’acquitter de mon humble tâche, la plume avec laquelle il a écrit lui-même les Actes de la captivité et de la mort de nos chers martyrs de la Commune !

Du moins les renseignements de toute nature ne m’ont pas manqué et je les ai reçus des sources les plus sûres. J’en dois un grand nombre, précieux entre tous, à M. Jules Clerc, le digne frère de celui dont je vais raconter la vie, et aussi son meilleur et son plus tendre ami. D’autres me viennent de ses compagnons d’enfance ou de jeunesse, de ses camarades, officiers de marine ou anciens élèves de l’École polytechnique. Son nom, qu’aucun d’eux n’avait oublié, a été ma seule recommandation auprès de la plupart d’entre eux, et m’a valu de tous un accueil charmant. J’en suis profondément touché et n’épargnerai rien pour leur témoigner ma gratitude.

Si quelque personne, en lisant ceci, s’apercevait qu’il fût en son pouvoir d’enrichir le petit trésor de souvenirs où j’ai puisé avec tant de fruit, je la conjure de considérer ces lignes comme un appel à sa générosité, et de ne pas me refuser ce qui m’a toujours été accordé de si bonne grâce.

Les notes intimes du Père Clerc, écrites sous le regard de Dieu et recueillies après sa mort, m’ont livré le secret de sa vie intérieure. Je n’ai pas négligé, bien entendu, le témoignage de ses frères en religion, dont plusieurs, ses supérieurs ou ses collègues dans l’enseignement, ont été mieux placés que moi pour ne rien ignorer de lui. Je l’avoue, plein de respect pour sa vertu dont j’ai pu juger par moi-même, ayant été pendant huit ans son commensal, j’étais pourtant loin de soupçonner tout ce que sa mort nous révèle. Mais, Dieu merci, je le connais maintenant, et j’éprouve un bonheur indicible à le faire connaître. Ce sera, je l’espère, pour la gloire de Dieu, pour l’édification d’un grand nombre d’âmes.

J’ai à cœur de déclarer, avant d’entamer le récit de cette belle vie couronnée par une mort héroïque, que, s’il m’arrive de parler quelquefois de Martyre, c’est sous la réserve du jugement décisif qui sera porté par le Vicaire de Jésus Christ, la seule autorité irréfragable devant laquelle nous devons tous nous incliner avec la plus entière et la plus filiale confiance.

Paris, ce 17 juillet 1875, Fête de saint Alexis.

 

 

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