UA-67297777-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/04/2020

Une guérison miraculeuse rue de Sèvres (juillet 1871)

Nous proposons ici la relation d'un miracle survenu à Paris, dans l'église du Gesu de la rue de Sèvres, le jour même de la translation des corps des vénérés RR PP martyrs. Il s'agit d'une lettre parue dans le Journal de Bruxelles et reproduite dans The Pilot, journal de Boston (Massassuchetts). Le texte en anglais est donné, suivi d'une traduction libre.

The Pilot_Miraculous cure (1871).jpg

The Pilot, Volume 34, Number 35, 2 September 1871

 Miraculous Cure

We (Brussels Journal) have received communication of the following letter, which is written by a Jesuit Father in Paris, well known both in Belgium and France, alike for the eloquence of his preaching and the solidity of his published works. Dating from Paris, July 23rd, 1871, he says: — On Monday last took place the translation of the mortal remains of the Rev. Fathers Olivaint, Ducoudray, Caubert, Clerc, and de Bengy. They were removed from the cemetery of Mont Parnasse to the Church of Jesus, in the Rue de Scores[1]. The translation was made without difficulty, but it was done with closed doors, as had been recommended on several accounts. It has, however, been marked by a favor of a miraculous kind. A young woman, aged 21, had a disease in her knee, which was pronounced incurable, it was an anchylosis or white swelling, and had affected her general health to such a degree that her life was despaired of. She was suffering from a severe attack of peritonitis, and had received the last sacraments a fortnight previously. On Saturday, the 22nd of July, the physician of the establishment where she was, said that there was no hope of her recovery. However, the poor girl had been praying very fervently to Père Olivaint, who had prepared her for her first Communion. She had made five Novenas, the last of which would end on the following Monday. the 23rd. She was brought, at her own desire, in a carriage to be present at the translation, and was carried in arms like an infant to the coffin, for she was too weak to make the least movement of herself. Scarcely had she touched the bier, when her legs became of equal length; one had been considerably shorter than the other. She then stood upright and walked behind the coffin as it was being carried into the church. Going in with it, she placed herself on her knees without any support, and remained in that posture nearly ten minutes. Presently, seeing the officiating priest sprinkling the holy water, she rose up and walked all round the church to the tomb, and when all was over, she returned on foot to her own home, which is at Notre Dame-des-Champs. She walks from thence to the church every day to pray. I saw her yesterday; she is perfectly cured. The peritonitis is gone, so is the disease and pain in the knee. We are promised a medical attestation, and there are numerous other witnesses who are ready to testify to the fact in any way that may be required.

 

https://newspapers.bc.edu/?a=d&d=pilot18710902-01.2.72

 

Souvenir_du_25e_anniversaire (2).jpg

Traduction libre:

Guérison miraculeuse

Nous (Journal de Bruxelles) avons reçu communication de la lettre suivante, qui est écrite par un Père Jésuite de Paris, bien connu tant en Belgique qu’en France, et autant pour l’éloquence de ses prêches que la solidité des ses travaux publiés. Datant de Paris, le 23 juillet 1871, il dit : — Lundi dernier s’est déroulée la translation des restes mortels des RR. PP. Olivaint, Ducoudray, Caubert, Clerc, and de Bengy. Ils furent transférés du cimetière du Montparnasse vers l’église du Gesu de la rue de Sèvres. La translation se déroula sans difficulté, mais elle se fit les portes fermées, ainsi que l’on nous l’avait recommandé en diverses occasions. Elle fut, toutefois, marquée par une faveur miraculeuse. Une jeune femme[2], âgée de 21 ans, avait une maladie au genou qui avait été prononcée comme incurable, c’était une anchylose ou gonflement blanc qui avait affecté sa santé générale à un degré tel que sa vie était désespérée. Elle avait souffert d’une attaque sévère de péritonite et avait reçu les derniers sacrements la quinzaine précédente. Le samedi 22 juillet, le médecin de l’établissement où elle se trouvait dit qu’il n’y avait plus d’espoir de rétablissement. Toutefois, la pauvre fille avait prié avec beaucoup de ferveur le Père Olivaint, qui l’avait préparé pour sa première communion. Elle avait fait cinq neuvaines, dont la dernière devait finir le lundi suivant, le 23. Elle avait été amenée, selon son désir, dans une voiture pour être présente à la translation et fut transportée dans les bras comme un enfant vers le cercueil étant trop faible pour faire le moindre mouvement elle-même. À peine avait-elle touché la bière que ces jambes devinrent d’une longueur égale ; l’une ayant été considérablement plus courte que l’autre. Elle s’est alors mise debout et a marché derrière le cercueil alors qu’il était transporté dans l’église. Entrant avec lui, elle s’agenouilla sans aucun soutien et resta dans cette position presque dix minutes. À présent, voyant le prêtre officiant aspergeant l’eau bénite, elle se mit debout et marcha tout autour de l’église jusqu’au tombeau et quand tout fut terminé, elle rentra à pied à sa maison, qui se trouve à Notre-Dame des Champs. Elle marche de là à l’église tous les jours pour prier. Je l’ai vue hier ; elle est parfaitement guérie. La péritonite a cessé de la même façon que la maladie et la douleur au genou. On nous a promis une attestation médicale et de nombreux autres témoins sont prêts à attester du fait de quelque manière que ce soit.

 

[1] Sic ! pour Rue de Sèvres [ndlr].

[2] Adélaïde Gain, comme le précise le R. P Charles Clair, dans son ouvrage Pierre Olivaint, Prêtre de la Compagnie de Jésus, Paris, 1890.

 

Les commentaires sont fermés.